Facel Vega
Les chroniques de Victor

Automobile française VACEL VEGA

Qui d’entre nous savait que…
Le nom de la célèbre, et malheureusement, éphémère marque française d’automobiles FACEL VEGA, était tout simplement l’acronyme de Forges et Ateliers de Construction d’Eure et Loir (pour FACEL) et que VEGA c’était imposé, par le goût de l’époque de donner les noms d’astres par quelques constructeurs d’automobiles à leurs modèles, à l’instar des marques Panhard, Simca, Ford et même de Bentley.

L’existence de FACEL VEGA, au firmament de l’industrie automobile française a, effectivement été brève. Dix ans à peine, du prototype présenté en 1954 à la faillite en 1964.
Cette trajectoire d’astre, voire de comète, peut être ainsi résumée

chronologiquement :

1954 : le premier prototype de la FACEL apparaît. La carrosserie le châssis et la majeure partie des accessoires et des équipements, sont réalisés par les Forges et Ateliers de Construction d’Eure et Loir, la maison mère. Le moteur est construit par Chrysler, c’est un puissant V8 De Soto Firedome de 4,5 litres développant 175cv à 4 500 t/mn. La boîte est fabriquée à Pont-à-Mousson
1954-1955 LA TOUTE PREMIÈRE FACEL. Un mariage qui pète le feux.

1955 : apparition du premier astre, la FV 1, c’est le prototype avec le pavillon allongé à l’arrière, un pare-brise panoramique, à l’américaine, et surtout un nouveau moteur , d’abord un V8 De Soto Fireflit, puis quelques mois après, un Typhoon de 4,7 litres développant 250cv.

Facel Vega 1964
1964 L'UNE DES DERNIÈRES FACEL

1958 : FACEL sort un nouveau coupé, le HK 500 qui
représentera une étape importante dans la vie de la marque.
En effet, sur les 1014 voitures produites dans l’année qui va suivre, 490 seront les coupés HK 500. Cette formidable voiture recevra un moteur Chrysler New Typhoon de 5,9 litres développant 360cv SAE. Une bombe.
Ce modèle sera équipé de 4 freins à disques Dunlop.

1960 : Augmentation de puissance du moteur Chrysler, qui est à présent d’une cylindrée de 6,3 litres et d’une puissance de 390cv SAE.

1961 Sortie du dernier modèle, le coupé FACEL II

Et puis, ce sera la décadence. Une sorte de descente aux enfers.
La vocation luxueuse et le prix de vente s’avèrent excessifs. L’exercice de style, qui fit la renommée de FACEL à l’époque, et à titre d’exemple, les tableaux de bord avec leur instrumentation bien particulière dans la recherche de sa disposition sur la planche en tôle d’acier emboutie, entièrement et superbement peinte à la main en imitation ronce de noyer…

Le besoin de construire une « petite » Facel plus adaptée au marché, se fit de plus en plus pressant.
Ce fut la naissance FACELIA. Elle sera présentée au public et aux professionnels au Salon de Paris en 1959. Hélas, cette présentation se révéla être faite sous une mauvaise étoile. FACEL n’avait aucune expérience de motoriste et ne paraissait pas pouvoir financièrement et humainement entreprendre la fabrication d’une voiture 100% française.

Après avoir fait le tour des constructeurs nationaux, l’étude et la réalisation d’un nouveau moteur furent confiés au Groupe Pont-à- Mousson .
Mauvaise pioche. Le nouveau 4 cylindres en ligne, de 1 643cm³ fut un désastre qui causa le naufrage de la firme FACEL.
De conception discutable et sorti hâtivement, il cassait pratiquement sur toutes les voitures produites . FACEL, lié par les dispositions de la garantie des constructeurs dut procéder aux échanges standard des moteurs Pont-à-Mousson.

La perte financière qui en résulta, aggravée par une mauvaise réputation naissante, sur les autres modèles de la marque, lui furent fatales. Les fabrications et les ventes de ses différents modèles continuèrent tant bien que mal, jusqu’en 1964, mais cette activité amoindrie ne put sauver la marque moribonde de la faillite.

Les découvertes de

Victor Mataouchek

qui d’entre vous savait que …

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