Vespa 400
Les chroniques de Victor

La petite Vespa 400

Qui d’entre nous savait que…
La petite Vespa 400, bien restaurée, vaut aujourd’hui entre 9 et 10.000 € ! Certes, elle est mignonne, robuste, fiable et ne demande que très peu de frais d’entretien et de place pour être à l’abri. Je la connais bien, elle était en 1961 ma première voiture.

Je venais d’avoir alors 23 ans et avais entrepris à son volant un long périple qui m’avait mené en deux étapes, de Paris aux portes de Venise, si je puis dire, au bout de 1 142 kilomètres.

Pour ma petite Vespa, l’année 1961 fut celle où les carnets de commande à plat avaient mis fin à sa fabrication. En dépi de ses qualités indiscutables, elle se vendait peu et mal.

Nettement plus chère à l’époque que la 2 cv Citroën, et sans avoir les qualités de passe par tout de celle-ci, elle ne pouvait espérer une clientèle suffisante pour entamer une carrière commerciale intéressante.

Construite entre 1957 et 1961 à seulement 31.000 exemplaires, c’est peut-être ce petit nombre qui fait aujourd’hui sa rareté et, par voie de conséquence son prix.

Que savons-nous d’elle aujourd’hui ? De ses caractéristiques mécaniques et dimensionnelles surtout.
Il s’agit d‘une traction à moteur arrière deux temps et deux cylindres de 393 cm3 à double bobine et refroidissement à air forcé.

La suspension, très efficace, est du type à quatre roues indépendantes avec amortisseurs hydrauliques.

La boîte à 3 vitesses (dont seconde et troisièmes synchro) à avec levier au plancher à course un peu longue, mais pas trop haut et bien positionné.

Côté dimensions, la Vespa est peu encombrante avec :
Une longueur de 2,85 m.
Une largeur de 1.27 m.
Une hauteur de 1.27 m.
Elle pèse 360 kg à vide.

C’est une citadine de rêve, mais non dépourvue d’intérêt sur les petite routes et chemins de campagne, ou la vitesse limitée et les traversées d’agglomérations de toutes tailles, ne constituent pas pour elle un handicap majeur.

En revanche, son utilisation sur les voies rapides n’est ni évidente ni conseillée, compte tenu que son petit moteur et sa tenue de route discutable ne lui permettent d’atteindre que 80 à 90 km/h en vitesse de pointe. Et avec un vent favorable.

En conclusion, la Vespa 400 sans doute surcotée, reste une charmante petite voiture, découvrable grâce à sa capote enroulable et capable d’emmener sur de courtes distance et assez économiquement, deux personnes en situation de confort acceptable et par beau temps, décapotée, un passager supplémentaire recroquevillé sur la banquette arrière normalement utilisable pour le logement d’un gros sac de voyage.

Citadine par excellence, agile et se contentant de peu de place, notre Vespa ne connaît aucun problème de conduite ni de stationnement en ville.

habitacle Vespa 400

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Victor Mataouchek

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