Le moteur PX 4
Le moteur PX 4 a failli révolutionner la motorisation de nos voitures. Comme le moteur rotatif RO de NSU, mais c’est une autre histoire.
Restons donc, avec notre moteur PX 4.
Nous sommes au début des années 70 et au Salon d’Automobiles d’octobre à Paris, où la Société des Établissements Berthonnier avait choisi de présenter une nouvelle conception de moteur classique (pistons cylindriques, mouvement absolu rectiligne alternatif qui possède, en les améliorant, les qualités intrinsèques des moteurs classiques et des moteurs rotatifs, sans en avoir les inconvénients respectifs .
Non seulement le moteur PX 4 éliminait les effets négatifs de l’inertie (équilibrage intégral, énergie cinétique constante sur 360°, absence totale de vibrations) il utilisait en plus ses effets positifs (chaque fin de course correspond à un temps moteur, les forces d’inertie régularisent les forces d’explosion et la transmission des efforts se fait dans les meilleures conditions).
Par sa conception même, le mécanisme du moteur PX 4 est à la fois robuste et compact (coefficient de sécurité élevé avec un minimum de matière). Les efforts au cm2 relevés sur les roulements ou les coussinets sont beaucoup plus réguliers et inférieurs de 50 % à puissance égale, à ceux relevés sur les autres moteurs.
De plus, l’absence d’effort latéral entre pistons et cylindres diminue l’ovalisation et les risques de grippage. Le moteur PX 4 est extrêmement simple (quatre pièces en mouvement et aucun engrenage).
Avec autant de qualités, c’est à ce demander pourquoi le moteur PX 4 n’a pas séduit les grands constructeurs et n’a connu aucun développement.
A rapprocher de ce que Citroën avait en son temps fait de Panhard, nous détiendrions peut-être une réponse..
Oui, à non pas douter, les réserves de chasses de nos grands constructeurs sont bien gardées.
Adieu donc petit moteur quelque fut le génie de ta conception.
Les découvertes de
Victor Mataouchek
qui d’entre vous savait que …