Trabant
Les chroniques de Victor

La Trabant

La Trabant (ou Trabi pour les amoureux), chère au coeur de notre ami Camille GOUDARD de Thoury, et fleuron de la discrète industrie automobile Est-Allemande, apparaît en 1958 sous le sigle de P.50 et qu’il s’agit d’une petite traction avec moteur bicylindre, deux temps, de 500cm3 développant 18cv et accouplé à une boîte manuelle à 4 rapports.

Sa carrosserie est petite, toute en rondeurs et comprend un châssis métallique, une plate-forme portante et un habillage en « Duroplast » qui est un dérivé de la distillation du charbon, connu sous le nom de « Phénol » et qui se présente sous l’aspect d’une pâte auto-durcissante en séchant.

L’idée, originale, était d’enduire de cette pâte des plaques préformées à chaud dans les moules, pour réaliser des éléments de la carrosserie.
Géniale idée, en vérité, mais en pratique pas si idyllique, car non seulement ces plaques s’étaient avérées fragiles et cassantes, mais elles avaient le mauvais goût de dégager des vapeurs toxiques en cas d’incendie. Un rêve !

Cela n’empêcha cependant pas la petite voiture d’évoluer et d’avoir, dans la déclinaison de la P.601 aux lignes moins courbes et très « mode » beaucoup de succès. Côté mécanique, la P.601 sera équipée d’un nouveau moteur bicylindre, deux temps, de 594,5cm2, développant 26cv à 4200tr/m, avec un carburateur horizontal BVF 28 HI-1 et une boîte à 4 rapports + M.A, pour un poids de 615kg et une vitesse de pointe de 100km/h. Avec un vent favorable.

La Trabant a connu un record mondial : celui de sa livraison, dans les années soixante, avoisinant 10 à 15 ans !

Trabant

Les découvertes de

Victor Mataouchek

qui d’entre vous savait que …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *