Sortie du moteur de la Mini
C’est samedi et l’atelier bruisse. La petite équipe de Michel entoure la Mini, qui a quasiment perdu tous ses attributs. Il restait, pas pour longtemps, son petit moteur dans son logement, avec un enchevêtrement de fils et de tringles essayant de se faire oublier. Mais c’était sans compter sur l’opiniâtreté de nos mécaniciens.
La chèvre est avancée, le moteur est attaché au bout de la chaîne de sustentation et le levage commence. (cliché 1) Avec prudence. Cinq paires d’yeux surveillent la manoevre et la lente ascension du moteur, inexorablement tiré vers le haut. J’ai le doigt crispé sur le déclencheur de mon petit appareil Sony, prêt à enregistrer la sortie du moteur comme un accouchement.
Un dernier sursaut et, sorti des entrailles l’objet nous apparaît dans un léger balancement. (cliché 2) A le voir ainsi soustrait de son logement sombre, et de son environnement chaotique, il m’apparaît plus volumineux. Question d’angle de vue, sans doute, et de la position traversante dans le logement exigu et encombré ménagé dans la carrosserie comme de sa situation présente, suspendu au bout de la chaîne.
Le moteur enlevé, nous allons terminer avec les déposes de tout ce qui subsiste (optiques, poignées, roues, câbles et fils électriques, habillages et gaines diverses, sièges et sellerie, afin de rendre les tôles de la carrosserie prêtes au décapage.
Nous avons choisi pour cette opération le système Gomm’Up soit l’aérogommage, dont Isabelle PELLOQUIN nous avait fait, voici quelques mois, une démonstration aux Vauzelles. Ce décapage nous permettra de mieux apprécier l’état de la carrosserie de notre Mini, avant de panser ses blessures. Ces opérations y compris les révisions de la carrosserie, nous mèneront à la fin septembre – mi-octobre, pour une mise en peinture fin octobre – mi-novembre, qui sera suivie par les remontages de la mécanique, les recâblages de l’installation électrique et la repose des accessoires, débouchant sur la sellerie et les finitions au mois de décembre.