Voiture décapotable VIPER
Les chroniques de Victor

Jolie voiture décapotable, La VIPER

La VIPER était une jolie voiture décapotable faisant partie, aux États-Unis, de la gamme DODGE, mais qu’il en existait une autre, fabriquée en Suisse et qui fait ma découverte ce mois-ci.

VIPER donc, voiture très originale et qui se situe quelque part entre un buggy, dont elle emprunte le châssis-caisson, et une berline classique, car c’est une voiture fermée, ou presque, avec des portes et un toit découvrable. Nous devons cette voiture étonnante à la fertile imagination d’André COLLOMBIN, un ingénieur Suisse.

Datant les années 1973-74, sa conception était relativement classique avec un moteur en porte-à-faux arrière. Son originalité, en revanche tenait à la réalisation de sa carrosserie, comme nous pouvons le constater sur la photo ci-dessus .

C’est en recherchant avant tout une solution pragmatique et bon marché qu’André COLLOMBIN avait construit une automobile très intéressante. La majorité des pièces formant la carrosserie n’est, en effet, pas emboutie, mais tout simplement en tôles planes. Même idée maîtresse pour la réalisation du pare-brise et des glaces latérales, ce qui permet d’obtenir un prix très compétitif.

Côté mécanique , la VIPER perdait en originalité puisqu’elle est équipé du moteur Renault R8 S qui la propulsait tout de même à 150km/h. Ce qui n’est pas vraiment une performance exceptionnelle mais demeure dans le créneau de la conduite sportive. Observons tout de même que la vitesse est en France réglementée et que la VIPER ne viole cette réglementation – comparativement à tant tant d’autres bolides – que de fort peu. De 20km/h.

Le refroidissement était assuré par une prise située à l’avant, les freins étaient du type à disques, quant à la suspension et à la direction, elles provenaient également de la R8 S.

L’accessibilité, en dépit des apparences, était excellente grâce aux deux portes de type papillon.

Plusieurs points à noter en guise conclusion : l’originalité, la simplicité, la qualité de la motorisation et des équipements et bien sûr un prix de revient, intéressant en dépit d’une ligne anguleuse et contraire aux soucis obsessionnels de la sécurité routière.

Sa construction, et surtout sa commercialisation dans l’étroit segment des voitures de loisir de type buggy, n’ont malheureusement pas permis sa diffusion au-delà d’une petite série. Il eut fallu que notre Régie nationale s’y intéressa. Mais cela, c’est une autre histoire.

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